Les start-ups françaises se tournent de plus en plus vers l’internationale

Selon un baromètre publié récemment par Banque Populaire et Pramex International, les start-ups françaises se développent à l’international . En France, le nombre de start-ups est en forte croissance, et elles sont tout aussi nombreuses à vouloir rapidement s’implanter dans d’autres pays.

Les start-ups françaises à l’international

De nombreuses start-ups françaises se tournent vers l’international pour croître (cf : notre dernier article sur AB Tasty et son désir d’Amérique). C’est le bilan établi à partir d’une étude Pramex — Banque populaire. L’analyse porte sur un échantillon représentatif de 1919 start-ups et scale-ups reconnues par la French Tech, dont un tiers sont basés hors Ile-de-France. Parmi les destinations favorites des start-ups françaises lorsqu’elles effectuent leurs premiers pas à l’international, on peut citer entre autres Londres, New York, San Francisco et Espagne.

Selon l’étude, les implantations à l’étranger des structures observées ont progressé de 37 % en moyenne par an sur la période 2011-2016. Cette hausse fulgurante s’explique en partie par le récent essor du modèle de la start-up en France, mais aussi que les regards se tournent assez rapidement vers l’international au nom de la croissance accélérée par des levées de fonds plus ou moins conséquentes.

Les jeunes pousses françaises de l’Adtech et Martech incarnent les secteurs les plus présents à l’international avec 33 % des implantations. À cette liste s’ajoute le secteur des loisirs, de la mode et du tourisme pour 9 %. Viennent ensuite les transports, les smart cities et les infrastructures à 8 %. Par rapport aux start-ups liées aux objets connectés, les Medtechs ou les applications mobiles qui sont très présentes aux États-Unis, les jeunes pousses traitant de la mode, du tourisme, de l’économie du partage (crowdlending, crowdfunding) ou encore les Fintech et Foodtech s’orientent plutôt vers des pays européens.

Contrairement aux PME qui prennent des décisions plus mûres sur la question de l’expansion internationale, les start-ups étudiées adoptent généralement les mêmes réflexes, elles partent conquérir le monde sans même atteindre le seuil de rentabilité !

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