900 postes supprimés à la Société Générale

La Société Générale a annoncé une sévère restructuration de son réseau dans le cadre de son plan stratégique à trois ans. 20 % de ses points de vente vont être fermés, ceci va conduire à 900 postes supprimés à la Société Générale

900 postes supprimés à la Société Générale… pour croître ?

Un programme d’économies de 1,1 milliard d’euros avec une augmentation prévisionnelle du chiffre d’affaires de 3 % par an, c’est le régime d’ampleur que la Société Générale va s’imposer au cours des trois prochaines années. Dans le cadre de ce plan stratégique pour 2020 « Transform to grow » (« transformer pour croître »), la banque française a prévu la suppression de 300 agences et 900 postes.

Ainsi, au terme du plan, l’enseigne ne comptera plus que 1 700 agences dans l’Hexagone, soit un réseau équivalent à celui de LCL (1 640 agences prévues en 2020). La Société Générale va donc réduire de 20 à 14 ses plates-formes de centres de traitements (back-office), et en automatisant 80 % des processus internes entre l’agence et le back-office d’ici 2020. Il est à noter que les 900 postes à disparaitre vont s’ajouter aux quelque 2500 suppressions annoncées début 2016, soit un total de près de 3500.

Un contexte difficile ?

La Société Générale compte éviter autant que possible toute hausse de ses frais de gestion sur la période, une discipline nécessaire pour se maintenir dans le vert puisque ses objectifs de revenus sont prudents. La banque ne table que sur une croissance « supérieure à 1 % du chiffre d’affaires », même si ce chiffre prend en compte une baisse probable cette année dans le contexte persistant de taux bas qui amoindrit la rentabilité de la banque de détail en France.

Des investisseurs frileux

Reste à savoir si ces annonces seront de nature à convaincre les marchés, qui traitent depuis plusieurs mois la banque française avec sévérité. Les investisseurs s’inquiètent en effet des risques d’amendes auxquels la banque doit faire face aux États-Unis en raison de plusieurs litiges, notamment l’affaire du Libor, celle de la Libyan Investment Authority et celle des embargos américains, et s’interrogent sur la rentabilité du groupe.

Dans le même temps, la Société Générale élargit son offre avec le Welcome Pack Start-Up qui accompagne les start-up en phase de lancement.

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