Les TPE françaises retrouvent leur santé

Selon le dernier baromètre Fiducial des TPE françaises, leurs principaux indicateurs économiques affichent une nette amélioration, et plus particulièrement au niveau financier. L’indicateur de situation financière n’avait pas été aussi haut depuis une décennie. La confiance et l’optimisme seraient même de retour chez les patrons de TPE.

Les TPE françaises retrouvent leur santé

Le dernier baromètre Fiducial du 3e Trimestre 2007 des TPE françaises a été publié récemment. Il faut dire que les principaux indicateurs économiques se sont améliorés. La situation financière des TPE françaises est en nette progression pour la première fois depuis 10 ans. En effet, l’écart entre le pourcentage des entreprises ayant constaté une amélioration et celles ayant enregistré une dégradation s’élève à -3, contre -13 au deuxième trimestre, si cet écart était de -1 au dernier trimestre de 2007.

En ce qui concerne les investissements, 16 % des TPE françaises ont réalisé un ou plusieurs investissements de plus de 5 000 euros au second trimestre, soit 5 points de plus qu’en avril 2017. Toutefois, leur montant a régressé ce trimestre (baisse de 19 300 euros du montant moyen investi). Pour ce qui est des embauches, 14 % des entreprises ont recruté en moyenne 1,8 personne. De l’histoire du baromètre des TPE françaises, un tel niveau au cours d’un deuxième trimestre n’avait été atteint qu’une seule fois, en 2006.

Des dirigeants de PME françaises optimistes !

Par ailleurs, la majorité des dirigeants de TPE (53 %) reste optimiste au sujet de la situation économique en France. Néanmoins, si une certaine amélioration se remarque côté trésorerie, 34 % des entreprises étant en excédent de trésorerie contre 24 % au dernier trimestre, la part de TPE dans le rouge reste en revanche conséquente avec près d’une entreprise sur cinq concernée (19 %). Aussi, seuls 45 % des dirigeants aspirent à investir pour se développer, et 41 % songent à se diversifier. En parallèle, 39 % projettent d’embaucher, alors que 17 % pensent réduire leurs effectifs. Au bout du compte, ils sont un gros tiers (35 %) à penser qu’ils exerceront la même activité d’ici à cinq ans, tandis que 43 % ressentent un risque important de devoir cesser leur activité.

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