Qista lève 500 000 euros pour lutter contre les moustiques

Qista, c’est cette jeune pousse d’Aix en Provence qui entrevoit la possibilité d’un monde sans moustiques. Avec sa borne anti-moustique qui se veut être une véritable proposition alternative aux solutions classiques, inefficaces voire toxiques de démoustication, la start-up vient de lever 500 000 euros.

Qista lève 500 000 euros pour lutter contre les moustiques

« Libérez-vous des moustiques », tel est le slogan de Qista, start-up créée en 2014 par Pierre Bellagambi et son associé Simon Lillamand en Aix en Provence. L’idée leur venait d’un rapport de l’institut de recherche Tour du Valat mettant en relief les effets dévastateurs des campagnes de démoustication par larvicide sur la faune insectivore en Camargue. Ils se disent alors qu’il faudrait trouver un moyen alternatif de lutte, à la fois efficace et respectueux de l’environnement.

Ils ont alors mis au point une sorte de borne qui attire et piège uniquement les moustiques en simulant une présence humaine. Après un dépôt de brevets en 2014, le concept est testé avec succès l’année suivante sur le village camarguais de Sambuc.

Plus concrètement, la borne anti-moustique simule la respiration humaine. Le mécanisme repose sur la diffusion des molécules, type dioxyde de carbone et autres, qui constituent la respiration humaine, un gaz issu du recyclage. « Le gaz vient de la fermentation céréalière et de l’industrie », précise Pierre Bellagambi. En plus de la simulation respiratoire, la machine ajoute un leurre olfactif, des gaz qui sont alors facilement repérables pour les moustiques. Le moustique s’approche, croyant piquer un être humain, puis est aspiré par une cheminée et stocké dans un filet.

L’appareil agit dans un rayon de 60 mètres en zone dégagée. Le concept séduit et la start-up a bénéficié d’une subvention de BPIFrance à hauteur de 30 000 euros. Et depuis juillet 2017, Thierry Dassault Holding et Air Liquide France Industrie ont investi 500 000 euros au capital. Une levée de fonds qui a permis de récolter 100 000 euros supplémentaires auprès de la banque publique dans le cadre du dispositif prêt d’amorçage.

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