En 2016, une forte croissance des groupements et coopératives, enseignes indépendantes appartenant à un réseau à l’instar des magasins Leclerc, Intermarché ou des opticiens Atol, a de nouveau été enregistrée. La Fédération du Commerce Associé (FCA) a dévoilé récemment leur bilan de l’année dernière : avec ses 32 590 entrepreneurs, le cap des 150,3 milliards d’euros a été franchi.
La Fédération du Commerce Associé, qu’est-ce que c’est ?
Le Commerce Coopératif et Associé (CCA) est assez discret dans le paysage médiatique. Pourtant, ce système regroupe un grand nombre de TPE et PME. En 2016, ils ont vu leurs ventes progresser de 2,3 %, franchissant alors le cap des 150 milliards d’euros. Une performance qui pèse lourd dans le paysage économique français. En effet, 30 % du commerce de détail au global et 7 % du PIB. Le commerce indépendant associé, qui couvre 30 secteurs d’activité telle que l’alimentation, le bricolage, le sport, la pharmacie, l’optique… a augmenté de 160 points de vente en 2016, pour atteindre 45 241 magasins, gérés par 32 590 entrepreneurs. Avec cette forte croissance de son activité, le CCA affiche des performances nettement supérieures à celles du commerce de détail, et ce depuis plus de 15 ans.
Cette forme de commerce en réseau est souvent confondue avec la franchise. La différence est qu’en plus de devenir un coopérateur de l’enseigne, le chef d’entreprise se fait aussi actionnaire. Chaque entrepreneur adhérent a alors un droit de vote pour définir la stratégie de l’enseigne et du réseau. En contrepartie, les commerçants membres versent des cotisations à la coopérative. Pour la majorité des commerçants indépendants concernés, le CCA est un modèle qui les aide au quotidien dans leur activité. Selon un sondage de la FCA, 74 % des commerçants se disent soutenus par l’organisme. Et 70% estiment qu’ils enregistrent grâce à lui des résultats supérieurs au marché.