GenSight visait 20 millions d’euros, la biotech française termine finalement son tour de table avec 22,5 millions d’euros levés auprès d’investisseurs américains et européens pour préparer la commercialisation de ses thérapies géniques innovantes.
GenSight lève 22,5 millions d’euros !
GenSight Biologics est une société biopharmaceutique dédiée à la découverte et au développement de thérapies géniques innovantes pour le traitement des maladies neurodégénératives de la rétine et du système nerveux central. Si la biotech a été introduite en Bourse en 2016, GenSight veut maintenant augmenter son capital. GS010, son produit le plus avancé et en essai clinique de phase III, cible la neuropathie optique héréditaire de Leber (NOHL), une maladie rare conduisant à la cécité.
Elle espère terminer en 2018 les essais cliniques, c’est pour cette raison qu’elle a procédé récemment à une levée de fonds. Des investisseurs institutionnels américains et européens de premier rang, spécialistes du secteur de la santé et des biotechnologies, ont participé à cette levée de fonds, permettant à la société de renforcer significativement sa structure actionnariale.
Accélérer le développement du GS010
GenSight a pu récolter 22,5 millions d’euros, plus élevée que prévu, puisqu’elle avait dit viser une levée de 20 millions d’euros. Avec cette somme, la biotech va préparer le lancement du GS010, et déployer les dispositifs pour le commercialiser et le promouvoir. Lors de la présentation des résultats d’essai clinique de phase I et II, Gensight annonçait une amélioration significative de l’acuité visuelle par rapport au placebo, et un maintien de celle-ci, après deux ans de traitement.
La progression est déterminée par l’échelle ETDRS, une méthode ophtalmologique basée sur la capacité de lectures de lettre de tailles différentes à plusieurs distances calibrées. Il est à noter que le géant pharmaceutique Novartis est le premier actionnaire de cette biotech française. Si l’efficacité de son produit phare se confirme d’ici un an, Gensight pourrait ainsi être la première société française à commercialiser une thérapie génique.
