Il s’agit de l’un des premiers accords de ce type entre deux acteurs de la Fintech française au service des particuliers. Yomoni et Bankin s’allient. Les personnes qui utilisent l’application Bankin’ pour mieux gérer leur argent, pourront désormais se voir proposer de le faire fructifier avec l’aide du robot-conseiller Yomoni.
Fintech : Yomoni et Bankin s’allient pour plus de part de marché
Bankin’ et Yomoni, des start-ups prometteuses de la finance française, nouent un partenariat pour développer l’épargne en ligne. Bankin’, agrégateur de comptes bancaires, et Yomoni, société de gestion spécialiste de l’épargne 100% digitale, ont annoncé ce lundi cet accord stratégique. Ainsi, le service de gestion des finances personnelles de Bankin’ intègre une passerelle vers l’offre de gestion d’épargne sous mandat que propose Yomoni.
Dans un premier temps, les utilisateurs de Bankin’ vont pouvoir accéder à la plate-forme de Yomoni et recevoir, en fonction de leur profil, une recommandation de portefeuille, entre assurance-vie, compte-titre et PEA… avec la possibilité de souscrire. Sur le long terme, il s’agira de permettre les mouvements vers et depuis des comptes Yomoni, directement dans l’application Bankin’. Cette alliance doit profiter aux deux acteurs, en complétant l’offre de l’un et en élargissant le public de l’autre.
2 start-up innovantes françaises !
Créé en 2011, Bankin’ a levé 8,4 millions d’euros depuis, auprès de NewTech, Omnes Capital et CommerzVentures. La start-up revendique 1,7 million d’utilisateurs. Pour sa part, Yomoni a été fondé en 2015, et a réalisé un deuxième tour de table de 5 millions d’euros en février auprès de Crédit Mutuel Arkéa et Iéna Venture. La holding Generation New Tech avait déjà participé à son premier tour de table de 1,4 million d’euros finalisé en 2015.
Yomoni possède en portefeuille actuellement 25 millions d’euros d’encours sous gestion pour un peu plus de 3 000 clients. Néanmoins, force est de constater que tous les acteurs du domaine se préparent soigneusement avant l’entrée en vigueur en janvier 2018 de la deuxième Directive sur les services de paiement (DSP2). En effet, cette dernière fera entrer le secteur dans l’ère de « l’open-banking », en obligeant les banques à ouvrir l’accès aux données de leurs clients à d’autres acteurs, notamment de la Fintech.
L’europe souhaite aussi intensifier la réglementation concernant les Fintech !