Fintech : L’Europe veut intensifier la réglementation

L’Autorité bancaire européenne (ABE) a publié récemment un document de travail sur ses travaux concernant les fintech. L’ABE pointe le manque d’uniformité réglementaire qui touche le secteur, les jeunes pousses de la fintech seraient soumises à des règles trop disparates.

Fintech : L’Europe veut intensifier la réglementation

Le secteur des fintech est en pleine expansion en Europe. L’ABE a décidé de se pencher sur les problématiques liées à la réglementation du secteur. L’institution affirme qu’elle intensifie ses travaux sur les questions liées aux fintechs pour enquêter sur leurs impacts concernant le système financier, tant sur leur réglementation que sur leur supervision. Dans un document ouvert à consultation, le régulateur a fait part de son approche sur les acteurs de ces technologies financières en plein essor.

Pour mieux comprendre leur activité actuelle dans l’Union européenne, l’ABE avait lancé au printemps 2017, un projet de cartographie FinTech à l’échelle de l’UE auquel ont répondu 22 états membres et 2 états de l’EEE. Des informations détaillées ont pu être fournies pour 282 entreprises de la fintech. Beaucoup de ces jeunes pousses du secteur financier passées en revue ne sont même soumises à aucun cadre réglementaire, 31 % ne suivent aucun régime.

Selon l’institution, cette situation présente des risques potentiels. L’ABE a ainsi identifié plusieurs domaines dans lesquels le régulateur a l’intention de travailler en profondeur. Ces domaines concernent entre autres les régimes d’autorisation et d’utilisation de bacs à sable réglementaires (sandboxing), l’impact sur les risques prudentiels et opérationnels des établissements de crédit, des institutions spécialisées dans la monnaie électronique ainsi que des établissements de paiement, l’impact de la technologie fintech sur les modèles de développement des acteurs spécialisés dans ce domaine ainsi que la sécurité de leurs clients.

Le SandBoxing se développe !

En effet au cours de ces dernières années, un nombre croissant de « bacs à sable » a été introduit, le sandboxing permettant à une fintech ou d’autres firmes de tester de nouveaux produits et services dans un environnement limité, sans se conformer aux exigences de licences traditionnelles. Les différentes parties prenantes ont jusqu’au 6 novembre pour adresser leurs suggestions émanant de ce document à l’ABE, le régulateur envisage de tenir une audience publique à la suite.

Déjà l’ACPR restait en alerte concernant les Fintech Européennes !

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