Le géant français de l’énergie va procéder à une restructuration de ses fonctions support. Aussi, Engie a annoncé la suppression de plusieurs centaines de postes. Si plus de 600 salariés en seront impactés notamment en Belgique, au Royaume-Uni et en France, c’est cette dernière qui en sera la plus concernée avec ses 416 employés touchés.
Engie : une nouvelle stratégie ?
Le groupe Engie a annoncé son intention de redéfinir les missions et la taille de son siège. Ce projet de réorganisation, dont la mise en place s’étalera jusqu’en 2019, prévoit la suppression de 618 postes. Actuellement réparti sur trois sites, le projet prévoit une bi-localisation de son siège à Paris et Bruxelles et la fermeture du siège à Londres.
Toutefois, le groupe a tenu à confirmer que la nouvelle organisation se reposera sur le seul principe du volontariat et ne conduira à aucun licenciement. Ainsi, elle sera réalisée via des départs volontaires, des mobilités internes et des retraites anticipées.
Néanmoins, le plus gros de ces suppressions de postes touchera la France où 416 salariés sont impactés. Pour la Belgique, 126 postes sont concernés, tandis que 76 postes pour le Royaume-Uni.
Engie a planifié cette nouvelle étape de sa transformation depuis plusieurs mois déjà. Un dispositif d’accompagnement individuel a été établi avec les salariés et les représentants du personnel. Un plan de départ à la retraite ou de départs volontaires, ainsi qu’un programme favorisant la mobilité interne et la formation pour les salariés du siège ont donc été mis en place.
Par ailleurs, une centaine de créations de postes sont prévues, notamment en France. Certes, le fournisseur français d’électricité et de gaz veut poursuivre la décentralisation de son organisation pour gagner en agilité et en proximité avec ses clients, mais l’ampleur de cette réduction d’effectif a quand même surpris plus d’un, et plus particulièrement la CFE-CGC qui suivra de près les mesures d’accompagnements.