La députée LREM de l’Essonne et commissaire principale du budget, Amélie de Montchalin est tenace sur sa position en ce qui concerne les débats autour du projet de loi de Finances pour 2018.
Amélie de Montchalin souhaite aider au financement des PME
Amélie de Montchalin est une valeur montante de la majorité sur les bancs de l’Assemblée. Elle a décidé de mener une croisade, elle veut entraîner en France un mouvement général vers le financement des PME. La députée estime que la réforme de l’ISF doit avant tout permettre d’investir davantage dans les entreprises. Dans cette optique, les parlementaires veulent taxer les « signes extérieurs de richesse », qui n’ont pas vocation à être réinvestis dans l’économie. « On veut que l’argent libéré profite aux PME et aux entreprises.
Si on peut investir dans une entreprise, c’est notre but. On libère l’impôt sur des biens qu’on n’investit pas dans des entreprises. Comme on ne veut pas créer d’effet d’aubaine, ça fait donc deux mois qu’on réfléchit à comment s’y prendre pour que l’écart de fiscalité soit avant tout dirigé vers les PME et les entreprises », avait-elle confié récemment au cours d’une interview.
Par ailleurs, Amélie de Montchalin veut inciter les intermédiaires financiers à proposer aux Français davantage de produits d’épargne qui financent l’économie réelle. Et pour ce faire, la membre de la commission des Finances a déjà un plan bien établi.
Une réunion exceptionnelle à l’Assemblée Nationale
Elle a convié banquiers, assureurs, gestionnaires de patrimoine et autres organismes de conseils en placements à se réunir le 22 janvier à l’Assemblée. Ces acteurs du monde de la finance devront remettre à la députée une feuille de route dans laquelle ils s’engageront « à créer des produits financiers en faveur des PME, à former leurs équipes pour les vendre au grand public, à changer leur discours ». Amélie de Montchalin est bien déterminée dans sa bataille : « (…) si les banquiers ne veulent pas nous accompagner, le ton montera d’un cran et nous irons voir ensemble le Premier ministre, voire le président. Enfin, le cas échéant, l’an prochain, nous envisagerons une loi coercitive. »
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