Le label French Fab a été lancé officiellement ce 2 octobre à Bercy. Symbolisé par un petit coq bleu en origami, il doit permettre de fédérer les industriels et renforcer la promotion de l’excellence française à l’international.

La French Fab, nouvelle vitrine des industriels français

Le gouvernement espère rééditer le succès de la French Tech. En effet, cette dernière a réussi à faire émerger les start-ups françaises sur la scène mondiale. Ainsi, c’est Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie même qui a donné un coup d’accélérateur au label French Fab. L’objectif est de rassembler sous cette bannière PME, ETI et grands groupes de l’Hexagone pour les aider à gagner des parts de marché à l’export.

L’initiative existe déjà depuis plusieurs mois et avait été lancée par la Bpifrance, qui cherchait à mettre en avant les ETI hébergées dans ses accélérateurs. Le président Emmanuel Macron a lui aussi fait part de son rêve en juin dernier lors du salon VivaTech où exposaient 5000 start-ups : « Je veux faire de la France une Start-up Nation. Une nation qui pense et bouge comme une start-up. »

En juin dernier, un rapport d’Accenture, EY et Roland Berger démontrait que la valeur ajoutée de l’industrie française est restée stable depuis les années 2000. Conscient de ce déficit d’image de l’industrie française, bien loin derrière le « made in Germany », plusieurs campagnes de promotion ont été mises en place : outre la French Fab, l’agence Business France a poussé la « Creative industry » tandis que les fédérations professionnelles se sont organisées depuis le printemps pour défendre « la fabrique de l’avenir » auprès des jeunes et les encourager à s’orienter vers leurs filières.

Espérons que ces actions viendront amplifier la reprise de l’industrie constatée au premier semestre de cette année, selon les chiffres récemment publiés par Trendeo. Pour rappel pour le premier semestre, la création d’usines affichait pour la première fois un solde positif, après la crise de 2009.