En attendant le déploiement généralisé de la fibre optique, NomoTech conquiert les départements ruraux en proposant une solution alternative pour apporter de l’Internet Très Haut Débit (THD) dans ces zones délaissées de la fibre : la 4G hertzienne.
NomoTech déploie son 4G fixe dans les départements ruraux
L’achèvement du Plan national de déploiement de la fibre est annoncé pour 2020. Néanmoins, certaines zones rurales sont loin d’être assurées de pouvoir effectivement en bénéficier. Tous ces départements témoignent d’une forte attente en matière de connexion THD, tant pour les usages domestiques, 20 000 à 30 000 foyers par départements en sont concernés, tant pour les PME, le THD étant un véritable levier de croissance pour ces dernières.
En effet, la transition numérique a créé une véritable explosion des données au sein de toutes les PME. Face à cette croissance exponentielle des usages en mobilité ou des applications hébergées dans le Cloud, l’accès au THD répond aux enjeux d’efficacité et de sécurité, tout en assurant aux PME une transformation digitale optimale pour booster leur business.
Face à ces défis de taille, NomoTech, opérateur de communications électroniques créé en 2003 et spécialiste français des technologies de boucle locale radio, a mis au point une solution 4G fixe pour raccorder les zones rurales au THD en s’appuyant sur la technologie hertzienne dénommée TD-LTE. Après des expérimentations menées en 2016 qui ont confirmé la faisabilité technique et la performance de la technologie TD-LTE, NomoTech a conclu un contrat avec Seine-et-Marne Numérique, trois autres départements sont prévus d’ici à la fin de cette année.
Qu’est-ce que Nomotech ?
Basé à Poilley, dans la Manche, Nomotech ambitionne une demande croissante de 50 à 100 nouveaux sites déployés chaque année en France en 2017 et 2018, puis 200 en 2019, et elle entend à terme capter 75% du marché français de la 4G fixe. Forte de ses premiers contrats et des perspectives de croissance, l’entreprise devrait, dès 2017, passer du statut de PME à celui d’ETI. « Notre ambition est de devenir le plus petit des grands opérateurs », cite Philippe Le Grand, vice-président de NomoTech.