Blade veut faire disparaître le PC traditionnel, la start-up veut intégrer celui-ci dans le Cloud. Elle développe un PC surpuissant accessible depuis un mini-boitier de sa conception via un abonnement et Internet. Blade a annoncé récemment avoir bouclé une levée de fonds de 51 millions d’euros.
Blade, la start-up qui révolutionne le PC
Blade est une start-up française lancée en 2014. Elle propose maintenant son premier produit : le Shadow, un service de PC hébergé dans le Cloud. Concrètement, le service permet de connecter n’importe quel appareil à une machine virtuelle hébergée dans le Cloud, et de profiter de capacités similaires à celles d’un ordinateur haut de gamme. On l’utilise grâce à un petit boitier compatible sur n’importe quel écran ou en téléchargeant une application dédiée sur l’appareil de son choix : smartphone, tablette, télévision connectée… Cette dernière est disponible pour Android, Windows et macOS.
Le Shadow est proposé moyennant une formule d’abonnement commençant à 29,95 euros par mois pour les utilisateurs s’engageant pour une durée minimum d’un an, et monte à 44,95 euros pour la formule sans engagement. Ils doivent être équipés en très haut débit pour profiter du service. Tous les autres composants techniques et matériels nécessaires à faire fonctionner le Shadow sont hébergés dans les data-centers de Blade.
L’ordinateur devient donc ainsi un service en ligne comme un autre, à la manière de Spotify ou de Netflix. Après une première levée de fonds de 3 millions d’euros puis un second tour de table de 10 millions, tous les deux en 2016, Blade vient récemment de réunir 51 millions d’euros. Pierre Kosciusko-Morizet, fondateur de PriceMinister, Michaël Benabou, cofondateur de Vente-Privée.com et Nopporn Suppipat, fondateur de Wind Energy Holding font partie des investisseurs pour ce dernier tour de table.
Depuis janvier, Blade et ses 50 salariés revendiquent 5000 unités déjà vendues sur la base d’un modèle par abonnement. Si dans un premier temps la start-up a d’abord dédié le Shadow aux joueurs de jeux vidéo, elle veut désormais séduire le grand public et vise en même temps l’international.