Sweet Inn, c’est cette start-up franco-israélienne qui propose la location occasionnelle d’appartements à la décoration soignée, et différents services qui sont habituellement l’apanage de l’hôtellerie classique. Elle vient de finaliser un tour de table de 20 millions d’euros.
Qu’est-ce que Sweet Inn ?
Lancée il y a 3 ans par Paul Besnainou, la jeune pousse Sweet Inn se positionne entre l’hôtellerie et la location d’hébergements implantés au cœur de grandes villes avec un service hôtelier sur-mesure. L’objectif de la start-up franco-israélienne est de recréer le parfait mélange entre l’hôtel et la location d’appartement. En effet, les voyageurs peuvent bénéficier du confort de la maison avec les services que propose l’hôtellerie. Les start-up françaises sont à l’honneur avec l’autre levée dont nous vous parlions la semaine dernière avec Fritchi.
À la différence des autres plates-formes de location, la start-up possède les baux commerciaux des hébergements qu’elle propose, et non des logements classiques entre particuliers. Présent en Europe avec près de 350 appartements à Paris, Rome, Barcelone, Bruxelles et Lisbonne ainsi qu’à Tel-Aviv et Jérusalem, Sweet Inn compte 150 collaborateurs.
Une levée à 20M€
Sweet Inn vient de finaliser un tour de table de pas moins de 20 millions d’euros auprès du fonds israélien Qumra Capital. BRM, La Maison dirigée par Michel Cicurel et Marc Levy, ainsi que le Luxembourgeois M.I.3 ont également participé à l’opération. Selon Paul Besnainou, CEO et fondateur de Sweet Inn, les nouveaux actionnaires vont leur permettre d’accélérer le développement de Sweet Inn, mais aussi et surtout de participer à la révolution digitale en marche.
En effet, la start-up va investir ces fonds dans le développement d’outils technologiques plus pointus dans les domaines du Yield Management, du Big Data ainsi que dans des programmes de fidélisation. La start-up devrait ainsi pouvoir étendre son offre en Europe, et pourquoi pas dans le reste du monde. D’ailleurs, Sweet Inn souhaite quadrupler ses services dans les deux prochaines années, avec un premier objectif de 500 unités à la fin de l’année 2017.